Noisy-le-Sec : un berger belge enfermé dans une voiture en plein soleil évite la mort de justesse.

Encore une fois ce sont des passants qui ont donné l’alerte. Intrigués par des aboiements dans une voiture, ils aperçoivent en s’approchant un chien prisonnier du coffre du véhicule .

Visiblement en grande détresse, enfermé en plein soleil avec la plage arrière refermée au-dessus de lui, il tente désespéramment de s’extraire de sa prison.

Les témoins de son calvaire interpellent immédiatement un équipage de Police à proximité.  » Il est en détresse respiratoire, il halète très fort. Il faut vite le sortir de là ! »

Arrivée sur les lieux, la Police va tout de suite constater que la situation est urgente ! En effet, seul le museau de l’animal est visible après qu’il ait réussi à déchirer une partie de la plage arrière pour tenter de s’échapper, en vain…

Sans attendre, les policiers procèdent à l’ouverture du véhicule. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises… Le coffre ouvert laisse entrevoir le calvaire vécu par ce pauvre chien. Visiblement enfermé régulièrement et sur des temps très longs dans l’obscurité la plus totale, Bob gît dans ses excréments. la chaleur qui émane du véhicule est étouffante. Pas d’eau pour le désaltérer. Il va mal, bave, halète et ne tient même plus debout.

Les témoins lui achètent immédiatement plusieurs bouteilles d’eau qu’il videra d’un seul trait. C’est dire si ce malheureux était assoiffé. Placé à l’ombre et rafraîchit, il reprendra peu à peu ses esprits.

Il ne s’agit pas ici d’une simple négligence. Utilisé comme « chien-outil », Bob était sorti de sa prison pour travailler avec son détenteur qui se revendique maître-chien, puis « rangé après usage » une fois son service terminé. Le lot quotidien de bien trop de chien dit de sécurité, utilisés à des fins lucratives par des personnes non qualifiées, souvent non déclarées et qui ne portent aucune considération à leur animal. Des « maîtres-chiens » qui n’en portent que le nom, et cause un grand tords à d’autres qui exercent ce métier dans les règles et qui considèrent leur animal comme un véritable compagnon.

Heureusement pour Bob, il a croisé la route de personnes qui ont refusé de fermer les yeux. Grâce à eux et à la Police, il a eu la vie sauve.

Saisi au profit de la Fondation Assistance aux Animaux qui a également déposé plainte pour sévices grave, Bob découvre enfin le respect et la sérénité dans un de nos refuges.