Seine-et-Marne : il tue le chat de ses voisins d’une flèche lui traversant tout le corps.

Une procédure simplifiée a été requise à l’encontre de l’individu qui a tué au moyen d’un arc le chat de ses voisins.
Si le tueur a reconnu les faits, en revanche, il a plaidé l’accident involontaire. Gaël, le père de famille, sa femme et ses deux enfants en sont encore sous le choc.

La scène s’est déroulée le mercredi 11 septembre sur la commune d’Orly-sur-Morin. A la plus grande stupeur de la famille, en train de dîner, « Tenshi » a surgi sur la terrasse, le corps entièrement transpercé par une flèche.

Paniqué, le père de famille a tout tenté pour lui venir en aide et a alors contacté tous les vétérinaires du secteur : un seul lui répondra positivement. Un voisin proche les a aussitôt transportés et pendant le trajet Gaël immobilisait du mieux possible son chat et soufflait sur son museau pour le maintenir en vie.

L’animal a été pris en charge par la clinique vétérinaire de Meaux où un médicament lui a été administré pour calmer la douleur. A notre plus grand regret, « Tenshi » n’a pas pu être sauvé et a succombé de ses blessures. En effet, la flèche a perforé un poumon, le foie et l’intestin ne lui laissant aucune chance. La docteure a confié à Gaël que le chat n’aurait pas survécu à l’anesthésie aussi la décision a été prise d’abréger ses souffrances.

Anéanti par ce qui venait de se passer, Gaël s’est rendu à la gendarmerie muni de la flèche ensanglantée.

Quant au responsable, il a été convoqué pour exprimer sa version mais a nié avoir tué volontairement ce chat. Il s’est même défendu en vantant son amour pour les animaux et les dons effectués auprès d’associations de protection animale. Il a ensuite déclaré s’entraîner depuis peu sur une cible comme ce funeste mercredi où le chat chassait dans son jardin et où il aurait voulu, toujours selon lui, « lui faire peur en tirant dans sa direction mais ne pensait pas l’atteindre ».

Malgré des explications peu convaincantes, l’homme a été remis en liberté et fera l’objet d’une composition pénale* dans le courant du mois d’octobre.

Une réponse qui n’est pas du tout à la hauteur de cet acte de cruauté.
La Fondation Assistance aux Animaux, immédiatement constitué partie civile, s’indigne de la décision rendue et espère que le tueur comparaîtra devant un tribunal pour répondre de cet acte inqualifiable.

* Composition pénale :
La composition pénale permet au procureur de la République de proposer une sanction à la personne physique ou morale auteur d’une infraction. Elle concerne uniquement les infractions de faible gravité et doit être engagée avant l’ouverture d’une instruction ou la convocation devant le tribunal. Le procureur propose une sanction adaptée à chaque affaire. Si l’auteur de l’infraction accepte la peine, l’accord est validé automatiquement ou, au-delà d’un seuil, par le tribunal.