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Après avoir vécu l’enfer, « Johny » a enfin trouvé sa famille.

En janvier 2017, un véritable petit élevage clandestin de Staffs a été démantelé par la Fondation Assistance aux Animaux en collaboration avec les services vétérinaires en Seine Saint Denis.

Des adultes entravés et des chiots parqués dans un enclos de quelques mètres carrés, sans aucune possibilité de s’abriter convenablement, c’est le triste constat effectué par notre enquêteur suite à un signalement reçu.

Les chiots sont maigres, très maigres, et ne disposent d’aucune eau ni d’alimentation, tout comme les adultes qui sont attachés à un volet à quelques centimètres de longueur un peu plus loin. Tous pataugent dans la boue et les excréments et les températures négatives nous laissent craindre que les petits, trop maigres et trop faibles, meurent de froid.

Renseignement pris auprès des propriétaires, ils reconnaissent bien volontiers vendre les chiots plus de 900€ pièce afin d’arrondir les fins de mois. Bien sûr, outre les mauvais traitements évidents, ils ne sont pas déclarés et ne sont pas en règle quant à la détention de chiens de catégorie.

Fort de ce constat, la Fondation requiert l’intervention des services vétérinaires qui procéderont à la saisie des animaux au profit de la Fondation Assistance aux Animaux.

Tous les chiens, petits et grands avaient été pris en charge par nos refuges et avaient goûté à la douceur des paniers moelleux.

« Johny » a été saisi ce jour-là, il vivait constamment entravé par une courte corde à l’arrière de la bâtisse avec un compagnon. Ce malheureux était seulement utilisé pour la reproduction. Son indigne propriétaire ne lui accordait aucune attention.
Il a d’abord rejoint l’un de nos refuges franciliens où il a pu se refaire une santé et a ensuite été placé dans notre refuge Carros.

Après deux longues années de refuge, « Johny » a enfin trouvé son bonheur. Une jeune femme est tombée sous son charme et va lui offrir la vie dont il a tant rêvé.

Voici les photos du départ de « Johny » :

« Johny » est chez lui

« Johny » le jour de sa saisie, attaché à un volet.