Aveyron : des chatons jetés d’un pont par un adolescent de 16 ans
Un nouveau scandale a circulé cette semaine sur les réseaux sociaux. Plusieurs secondes d’images vidéo d’une horreur sans nom (que nous avons choisi de ne pas vous partager).
On y voit un jeune homme jeter plusieurs chatons vivants depuis un pont.
Les faits se sont déroulés dimanche dernier à Clairvaux-d’Aveyron (Aveyron). L’individu, un adolescent de 16 ans, est filmé par sa petite amie.On le voit tenir un carton rempli de chatons vivants qu’il jette un à un dans le vide depuis un pont. Au total, ce sont sept bébés que l’on voit chuter.
Un véritable supplice, de la cruauté.
Cette vidéo, dont le couple semblait fier, a d’abord été publiée dans un groupe de communication d’amis du lycée.La vidéo a fini par être publiée sur tous les réseaux sociaux et a fait le buzz avec près de 3 millions de vues cumulées en 48h.
Plusieurs associations, dont la Fondation Assistance aux Animaux, ont immédiatement déposé plainte et se sont constituées partie civile.
L’adolescent a été placé en garde à vue ce mardi 9 avril. Il a tout de suite reconnu les faits et s’est entouré d’un avocat.
Il devait être convoqué devant un tribunal pour enfants.Seulement, il en a été décidé autrement.
Après avoir précisé qu’il regrettait les faits, le procureur de la République de Rodez a décidé que ce jeune homme bénéficierait d’une alternative aux poursuites sous la forme d’une mesure de réparation par la protection judiciaire.
La plainte est donc classée sans suite et les constitutions de partie civile des nombreuses associations avec.
La Fondation Assistance aux Animaux déplore cette décision ; ce gamin, pleinement conscient puisqu’il a reconnu les faits, a droit au balayage total de ses actes ! Et ces nouveaux-nés lâchement jetés « pour rire », eux, ils n’ont pas de seconde chance…
Cela nous rappelle la récente sordide actualité des deux jeunes adolescents qui s’étaient filmés en train de jeter des chatons contre des arbres.Le Tribunal pour enfants d’Evreux avait également classé l’affaire.
La Fondation Assistance aux Animaux s’inquiète et s’interroge sur ces dérives devenues trop fréquentes, impunies voire banalisées émanant de cette jeunesse.Vers où allons-nous ? Pourquoi la souffrance animale est-elle tant méprisée ?
Une société de plus en plus violente dans laquelle les animaux servent de défouloir. La banalisation de la violence animale sur les réseaux sociaux est devenue tendance et n’est que l’antichambre de la violence envers les humains.
Si seulement cette énergie à engendrer toute cette cruauté pouvait être inversée pour favoriser le bien-être animal. Il y a urgence à inscrire le respect du vivant dans les priorités scolaires, les lieux publics et les réseaux sociaux. Il y a urgence à ce que nos lois soient appliquées. Il y a urgence à changer les mentalités et à éduquer les jeunes générations
La FAA tient à rappeler qu’un acte de cruauté envers un animal, selon la législation française en vigueur, est passible de 3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende.
Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.