Une vingtaine de chiens sauvés bientôt à l’adoption dans nos refuges franciliens
Ils vivaient enfermés dans une bâtisse insalubre, dans le noir, sans eau et ne connaissaient de la vie que les quatre murs de cette maison et leur détenteur complètement dépassé par la situation.
Ce ne sont pas moins d’une vingtaine de chiens qui ont été pris en charge par la Fondation Assistance aux Animaux en collaboration avec la Fondation 30 millions d’amis, les services vétérinaires et la municipalité d’une petite commune de la Manche.
Nourris avec du maïs en grain et du lait en poudre, se reproduisant anarchiquement dans des conditions d’hygiène inexistantes, ils vivaient reclus avec leur propriétaire.
Victimes de syndromes de privation sensorielle, recouverts de crasse, apeurés, la petite meute accueille ses sauveteurs à grand tonnerre d’aboiements. Rien d’étonnant, c’est peut être la première fois que quelqu’un d’autre pénètre dans cette habitation qui n’en porte d’ailleurs que le nom. Vitres obstruées, sol en terre battue, déchets un peu partout, le sol est littéralement recouverts d’excréments et la maison ressemble davantage à une caverne qu’à une maison.
Un à un, les chiens sont attrapés et mis en vari-Kennel afin de rejoindre les refuges franciliens de la Fondation Assistance aux Animaux. Certains, terrifiés, urinent de peur dans les bras des soigneurs et enquêteurs de la Fondation, qui prennent toutes les mesures pour les rassurer. D’autres se rebiffent et essaient de mordre ces mains qui sont pourtant sont là pour les secourir.
Quoi de plus normal finalement… Ils ignorent encore que ce sont ces mêmes mains qui les câlineront, les laveront, les soigneront et leur apporteront amour et nourriture…
Tous acheminés dans les refuges de la Fondation Assistance aux Animaux de Villevaudé et de Morainvilliers, ils se détendent rapidement, comprenant peut être que leur vie de sauvageons est désormais derrière eux.
Comme à leur habitude, les soigneurs et bénévoles de la Fondation feront preuve de patience et de douceur afin de gagner la confiance de ces animaux, qui ne boudent d’ailleurs pas leur plaisir d’être enfin choyés.
Le lendemain de leur arrivée aux refuges, déjà de timides léchouilles viennent caresser ces mains qui les ont soustraits à leurs conditions de vie sordides. Commencent avec elles le début d’une sociabilisation qui, à force d’amour et de patience, fera d’eux des animaux heureux.
Bientôt, tous seront proposés à l’adoption. Bientôt, ils connaîtront l’amour exclusif d’une famille qui sera là pour eux. Et tout cela ne sera possible que grâce à vous.
