Condamnation pour maltraitance animale sur des chats, une sanction pécuniaire
En avril dernier, un marginal de 48 ans était interpellé à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avec quatre chatons entassés dans un sac de course et un pistolet d’alarme sur lui.
Les policiers s’étaient rendus dans la station-essence désaffectée où il vit depuis plusieurs années : là, dans une odeur pestilentielle d’urine et d’excréments, ils découvrent une soixantaine de chats rachitiques enfermés avec lui dans le noir, parfois éborgnés, et quatre cadavres de chatons, dont un la tête arrachée.
Hier se tenait le procès de cet individu, ancien détenu déjà condamné pour des faits de mauvais traitements et sous le coup d’une interdiction de détenir des animaux.
Il risquait de la prison ferme pour sévices grave et actes de cruauté sur animaux, mais a finalement écopé d’une simple amende de 750€ pour mauvais traitement et maltraitance…
La Fondation Assistance aux Animaux, partie civile au procès, déplore une condamnation loin d’être suffisante, et surtout absolument pas dissuasive.