Hopie : notre protégée obtient enfin justice !
Après deux années de combat judiciaire, la bataille pour faire condamner les bourreaux de Hopie est enfin terminée. La Cour d’appel de Versailles a rendu son verdict définitif à l’encontre de Germain R., aussi connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme « Rop ». L’homme a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour sévices graves et actes de cruauté envers sa chienne. La confiscation de notre protégée au profit de la Fondation Assistance aux Animaux, ainsi qu’une interdiction définitive de détenir un animal, ont également été prononcées à son encontre. Quant à sa compagne, impliquée pour mauvais traitements, elle écope de simples amendes.
Une intervention conjointe avec les forces de l’ordre pour la sortir de l’enfer
L’affaire débute en novembre 2022 lorsqu’un signalement inquiétant remonte jusqu’aux autorités. Lors d’une soirée privée au domicile de Rop, une invitée s’indigne de l’état d’un jeune chiot red nose également présent. Hopie, autrefois nommée Texas, tient à peine sur ses pattes. Alors âgée de 4 mois, elle est là, attachée sous l’escalier, retenue par une laisse si courte qu’elle ne peut se mouvoir. Aucune gamelle d’eau ou de nourriture n’est à sa disposition.

Plus tard dans la soirée, Monsieur Germain R., espérant impressionner ses invités, se met à frapper violemment sa chienne. « Elle ne ressent rien », se justifie-t-il face à la stupéfaction de ses convives. Témoin de la scène, sa compagne ne s’interpose pas pour sauver la pauvre bête apeurée et déformée par les coups qu’elle venait de subir.
Choquée par ce qu’elle vient de voir, l’invitée publie une vidéo de la martyre sur les réseaux sociaux pour tenter d’alerter sa communauté. Le lendemain, une intervention d’urgence entre notre service enquête et les forces de l’ordre est programmée pour extirper la chienne de ce cauchemar.
À son arrivée chez notre vétérinaire, le diagnostic est accablant et lève le voile sur l’ampleur du calvaire que ce chiot endurait depuis des semaines : fractures multiples, hématomes étendus, déformation crânienne, brûlures suspectes… Les conclusions sont sans appel : Hopie a subi des sévices graves répétés et intentionnels.
Pendant des mois, nous l’aidons à surmonter les blessures et traumatismes laissés par ses bourreaux. Grâce au dévouement de nos équipes, Hopie reprend progressivement confiance. Une famille aimante lui est trouvée et lui offre depuis la vie qu’elle aurait toujours dû avoir.
Un bourreau sans remords mais une fin heureuse pour Hopie
L’homme, déjà connu pour des faits similaires, possédait autrefois un autre chien, mort sous les coups et brûlé par des produits chimiques.
Son attitude lors des audiences ne laisse place à aucun doute : il n’exprime aucun regret. Lors de sa première audience, il nie les faits, prétend avoir toujours bien traité Hopie et balaie d’un revers de main les preuves accablantes accumulées contre lui.
Mécontent du verdict le reconnaissant coupable de sévices graves, il fait appel de la décision. Ironie du sort, alors qu’il est à l’origine de cette nouvelle audience, il en sera finalement absent. La Cour d’appel de Versailles confirme néanmoins la condamnation, rendant le verdict définitif.
Hopie, elle, a aujourd’hui tourné la page. Entourée d’amour, elle profite enfin de la vie qu’elle mérite. Malheureusement, son histoire rappelle les atrocités que les hommes infligent encore aux animaux. Notre combat, les protéger sans relâche.














