Chihuahuas, Spitz, Bichon… Entassés dans des cages de fortune, dans un élevage clandestin.
Entassés dans un sous-sol obscure d’une maison d’Athis-Mons dans l’Essone, ce ne sont pas moins d’une cinquantaine d’animaux qui ont été saisis au profit de la Fondation Assistance aux Animaux.
Motivée par l’appât du gain, elle avait monté un véritable élevage clandestin dans une maison discrète, allant jusqu’à fabriquer des clapiers de fortune pour y enfermer les chiens et chiots qu’elle revendait ensuite sur les sites d’annonces en ligne.
C’est suite au signalement d’une acheteuse et aux annonces en ligne postées sur LeBonCoin que la Fondation Assistance aux Animaux a pu remonter jusqu’à l’éleveuse.
Se faisant passer pour un acheteur, notre enquêteur parvient à gagner la confiance de la vendeuse qui, visiblement peu méfiante, lui donne rendez vous sur le lieu de détention des animaux.
A l’heure convenue, notre enquêteur est bien présent … accompagné d’un équipage de la Police Nationale.
Et ce qu’ils vont découvrir dépasse tout ce à quoi ils s’attendaient.
Au sous-sol, dans l’obscurité la plus complète, une quinzaine de chiens et chiots sont « stockés » dans des clapiers de fortune. L’odeur pestilentielle qui en émane ne laisse pas de doute sur l’état d’hygiène des lieux.
Encagés, les mamans et leurs petits n’ont même pas d’eau à disposition.
Au rez de chaussé, une demi-douzaine de chiens sont détenus dans une pièce vide de tout mobilier, au sol souillé par les urines et excréments.
A l’étage, c’est encore une quinzaine de chiens qui accueille ces visiteurs inopinés.
Il y a des animaux partout.
Y compris sous le lit où les Policiers découvriront 6 chiots non sevrés sans leur maman, ou encore derrière une porte où 12 chats et chatons sont livrés à eux même dans une odeur répugnante.
Visiblement, l’éleveuse qui n’avait jusqu’à présent jamais été inquiétée a pu tranquillement développer son activité illicite, prenant soin de faire reproduire des chiens à la mode, donc vite vendus et à forte valeur marchande.
Les prix des chiots allaient de 250 à 700€.
Ce sont donc des milliers d’euros qu’elle a empoché durant des mois voir des années, au détriment des animaux qu’elle a exploité.
Tous les chiens, chiots, chats et chatons ont été saisis au profit de la Fondation Assistance aux Animaux et placés en sécurité dans un de nos refuges.
La Fondation Assistance aux Animaux a déposé plainte pour mauvais traitement par professionnel, délit passible de 6 mois de prison et 7.500€ d’amende, mais la mise en cause risque également des poursuites pour travail et revenus dissimulés, exploitation d’un élevage sans autorisation, défaut de certificat de capacité, défaut de déclaration.
On ne le dira jamais assez, les animaux ne sont pas des choses à vendre sur les sites d’annonce en ligne ou ailleurs.
Voila la réalité qui peut se cacher derrière les annonces ! Ne participez pas à ces trafics, n’achetez pas, ADOPTEZ.