C’est un véritable appel de détresse qui a été reçu par le service enquête de la Fondation Assistance aux Animaux. Deux chevaux seraient laissés sans aucun soin ni nourriture depuis plusieurs semaines, dans un bourbier sans herbe. Et c’est tout un village de Seine et Marne, quotidiennement témoin de la déchéance physique de ces animaux, qui se mobilise pour leur venir en aide.
Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient
Les riverains n’en peuvent plus. Chaque jour, il subisse ce désolant spectacle de ces chevaux pataugeant dans leur petit pré boueux. Maigres à faire peur, les villageois ont beau tenter tant bien que mal de leur donner quelques subsides mais bien sur, cela ne suffit pas pour ces deux affamés qui perde en état un peu plus chaque jour.
Ils ont bien tenté de convaincre la propriétaire des équidés de les nourrir et de leur donner à boire, mais cette dernière, s’estimant harcelée et dans son bon droit, refuse de leur parler et n’ouvre plus la porte à personne. Ne baissant pas les bras pour autant, les riverains contactent alors la mairie et la gendarmerie pour tenter de soustraire les chevaux à leur triste conditions. Oui mais voilà. Les autorité se trouvent dans une impasse car la propriétaire des cheveux refusent systématiquement de leur ouvrir la porte ou de se rendre aux diverses convocations reçues.
Impuissants, et sentant que les animaux ne vont plus tenir bien longtemps, les témoins finissent pas contacter la Fondation Assistance aux Animaux qui envoie immédiatement un enquêteur.
Sur place, s’il constatera bien la présence des deux chevaux sur une parcelle très boueuse, sans herbe, nourriture ou eau, notre enquêteur aura d’abord du mal à se rendre compte de leur état physique. » Leur corps était dissimulé sous une couverture miteuse, visiblement pas ôtée depuis longtemps. Malgré ça, on sentait bien qu’il ne restait pas grand chose à toucher en dessous. »
Au moment de retirer ces caches misère, c’est le choc. Les deux équidés n’ont littéralement plus que la peau sur les os. Leur crinière toute collée de boue forme des bourres indémêlables. Un des deux, aveugle, se cache derrière son compagnon d’infortune qui est devenu ses yeux. Déshydraté, il semble attendre le feu vert pour se laisser manipuler. Mais rapidement en confiance, il acceptera finalement le licol pui lui est passé délicatement autour de son visage boueux.
Une vision bien triste que ce cheval déjà handicapés qui, sans défense, accepte d’instant de faire confiance à ces inconnus venus le secourir.
La gendarmerie déjà sur place, une décision de saisie est rapidement prise au profit de la Fondation Assistance aux Animaux est permettant enfin de secourir ces deux misères.
Désormais en sécurité dans une pension partenaire, ils vont avoir besoin de longues semaines d’alimentation progressive, de soins et de complémentation pour reprendre un peu d’Etat.
La Fondation a déposé plainte avec constitution de partie civile pour abandon volontaire contre la détentrice des équidés et espère à terme, une interdiction de détenir d’autres animaux.
Une fois de plus nous en avons un exemple : L’union fait la force et la persévérance fini par payer.
Une happy-end pour Quentin et Tonus qui ont échappé de peu à une lente agonie grâce à la mobilisation et la réactivité de la Fondation Assistance aux Animaux.